Au cours de la récente saison de MotoGP, les questions contractuelles entre Jorge Martin et Aprilia ont suscité une attention considérable. Bien que Martin ait précédemment exprimé son désir de mettre fin à son contrat avec Aprilia, la situation semble avoir évolué avec le temps. Ce champion du monde 2024, de retour sur la piste après le GP du Qatar, fait face à de graves blessures qui l’obligent à se reposer en cours de saison.
Par la suite, l’agent de Martin, Albert Valera, a activement négocié la résiliation anticipée de son contrat avec Aprilia, allant même jusqu’à contacter d’autres fabricants, ce qui soulève des inquiétudes quant à son avenir. Dans une déclaration sur les réseaux sociaux en mai, Martin a évoqué son intention de se séparer d’Aprilia, mais la marque n’a pas cédé facilement. Le directeur d’équipe, Massimo Rivola, a souligné la légitimité du contrat et a déclaré qu’il n’excluait pas d’utiliser des moyens juridiques pour défendre ses droits. Le directeur exécutif de MotoGP, Carmelo Ezpeleta, a également exprimé son soutien, en soulignant que Martin ne serait pas libre avant 2026.
Cependant, la situation a changé en juillet, lorsque Martin s’est montré assez actif lors des tests des règles des pilotes blessés à Misano, échangeant avec enthousiasme avec l’équipe technique. Des rumeurs circulent sur son retour imminent pour le Grand Prix de République tchèque. Les médias espagnols rapportent que Martin semble avoir changé d’avis, probablement en raison de la longueur du processus judiciaire et de son impact profond sur son avenir.
En réponse à cela, Rivola d’Aprilia a simplement affirmé que la décision concernant l’avenir de Martin reste inchangée des deux côtés. Bien que cet incident ait été initialement suscité par le manageur de Martin, ce dernier doit également assumer une part de responsabilité, car il n’a pas empêché ces actions de se produire. Cette affaire est en cours de développement, et les mouvements des différentes parties durant la saison MotoGP méritent d’être suivis de près.



